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Par BMalika le 15 Novembre 2019 à 02:44
Je suis contente. Une page s'est tournée
Depuis la rentrée de novembre, je suis Médiatrice Ressources et Services à Canopé - Éducation et Société à Canopé Martinique.
J’ai coché toutes les cases de ce dont je rêvais.
Un job polyvalent, une équipe dynamique, de l’innovation, des projets passionnants, monter en compétences, me former, apprendre et oeuvrer pour une éducation bienveillante et épanouissante plus largement qu’au sein de la classe…Mon job de prof m’a occupé pendant 12 ans…
Et je contribue désormais dans ce job qui correspond plus à mes tripes, mais encore dans la sécurité.
Toutes les cases ont été coché
Ces vacances ont donc été le sas de transition vers une autre façon d’aborder ma vie.
Comme une mue.Je peux apporter ma contribution auprès les enseignants, leur apporter des ressources pédagogiques, former et accompagner les novices, les parents, mettre en place des partenariats…
Une fonction plus inspirante pour moi <3
De nouvelles aventures commencent, dans la continuité de qui je suis profondément…
La spécialité "Education et Société" rayonne sur le climat scolaire, la coéducation, l'inclusion, les élèves à besoins particuliers, l'éducation au développement durable...
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Par BMalika le 26 Mars 2019 à 14:14
Une belle expérience a vu le jour mercredi 20 et jeudi 21 mars dernier.
Avec 3 merveilleuses cocréatrices, nous avons initié un module "Eduquer à la paix dans les écoles" à L'ESPE (Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education) de Martinique.
Le public visé était des T1 et T2, dans le cadre de l'Accompagnement à l'entrée dans le métier.
Le mercredi, j'ai proposé une matinée "Devenir bienveillant".
Loin de l'idée sirupeuse "sois gentil et compréhensif envers autrui", nous avons abordé les 5 talents à cultiver pour devenir bienveillant :
- Être présent à soi (son corps, ses émotions).
- Oser prendre soin de soi, quitte à déplaire.
- Cultiver un dialogue humain (communication bienveillante).
- Créer une vie en accord avec qui on est profondément.- Discipliner son esprit (psychologie positive).
Jeudi, nous avons co-animé une conférence le matin sur la "Gestion du stress au travail".
Puis, nous avons poursuivi par des ateliers tournants autour de 4 thématiques.
- Le braingym, les apports du corps dans les apprentissages
- L'EFT (Emotional Freedom Techniques) comme ressource pour gérer les émotions
- La sophrologie, comme ressource pour gérer les émotions
- Gestion de la colère
Voici l'équipe au complet
En commençant en haut à gauche:
Christine MORIN (EFT),
Nina BUVAL (Sophrologie),
Caroline HEQUETTE (Braingym)
et moi-même, Malika BOUQUETY (Gestion de la colère).
L'expérience a semblé positive pour tout le monde.
Nous reviendrons probablement la proposer l'année prochaine.
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Par BMalika le 22 Novembre 2018 à 23:33
Après avoir proposé quelques vidéos sur youtube pour s'entraîner avec de petits exercices faciles :
Je vous propose de tenter les exercices simples, à la maison avec vos enfants.
Je le fais avec des élèves de grande section. Cela les initie à s'écouter respirer, retrouver le calme, se détendre, être prêt à des activités de concentration.
Fermer les yeux et se boucher les oreilles. On s'écoute respirer. On se retrouve en soi, on s'écoute respirer comme le bruit des vagues.
On retrouve le calme en soi.
Lorsqu'on ouvre les yeux, on se sent bien, détendu, relaxé.
On se retrouve en équilibre, sur une seule jambe si l'on se sent à l'aise.
On peut joindre les mains et petit à petit les laisser monter au-dessus de sa tête.
Se concentrer sur la posture, trouver son point d'équilibre...
Les enfants aiment ces moments de détente, de ressourcement. Ils peuvent réinvestir en classe ou dans la vie de tous les jours lorsqu'ils se sentent agités, pour le plaisir, avant de s'endormir...
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Par BMalika le 5 Juillet 2018 à 19:02
Bonjour à tous,
Une fois n'est pas coutume, je m'adresse ici aux femmes et futures femmes.
Pour changer le monde et le rendre plus conscient, il est nécessaire d'apprendre à se connaître, à s'accepter.
Parce qu'en parler n'est pas toujours aisé :
la gêne, le manque d'informations des aînées, la chape de non-dits, du poids de l'éducation...
Pour nous (femmes), pour nos filles, c'est commencer par apprendre à se découvrir, se comprendre, lever le voile sur le fonctionnement de notre corps.
Je vous invite à lire le roman "Au nom du corps", de Caroline Gautier.
Il se lit très facilement, il est captivant et nourrit un questionnement qui peut naître en certaines sur ce grand inconnu qu'est notre utérus, le féminin sacré.
Je vous invite aussi à découvrir la formation en ligne "Kiffe ton cycle" qui comprend des petites vidéos, un groupe facebook et des documents pour en apprendre plus et suivre son mode de fonctionnement.
Bien-sûr, des femmes inspirantes vous accompagnent aussi lors d'ateliers et répondent à vos questions.
Et en novembre, la Martinique accueille le festival du Féminin.
Une belle occasion pour s'explorer encore plus...
Alors, bonne quête à vous...
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Par BMalika le 15 Mai 2018 à 12:59
Bonjour à tous et ravie de vous présenter une nouvelle interview « Bâtisseur de bonheur ».
Je connaissais la page facebook de Graine de plénitude.
Puis j’ai rencontré la fille de Colette Rosinet, fondatrice du Centre, sur le stand d’un salon bien-être à l’Institut Martiniquais du Sport. J’y avais testé la musicothérapie.
J’ai souhaité les interviewer. Colette Rosinet m’a alors invité à découvrir le Centre Graine de plénitude Hauteur de Bellevue au François.
Interview guidée…
Il y a l’espace Harmonie qui permet de mettre en place les rendez-vous mensuels, collectifs.
Le programme des principaux temps forts :
Le 1er dimanche de chaque mois une parenthèse « Brunch zen », être dans un cocon le temps d’une matinée, de 8h30 à 13h00. Un massage, un brunch, la route de pensées positives, la musicothérapie et un parcours sensoriel.
Le 2ème vendredi de chaque mois, il y a un groupe de parole.
Le 3ème vendredi, nous proposons soit un apéro littéraire, soit un apéro conte.
Le 4ème vendredi, nous organisons une conférence et le 4ème dimanche, un atelier en développement personnel.
Un club du rire, 2 mercredis par mois.
L’espace peut être loué à des partenaires pour des manifestations à vocation développement personnel. Formation, ateliers, séminaires…
C’est un lieu de thérapies du bien-être, thérapies brèves, avec espace d’écoute, de gestion des émotions, de musicothérapie.
L’objectif de ce centre est d’être dans l’Etre. Réussir à se recentrer, se mettre au cœur de sa vie, prendre soin de soi, ne pas s’occuper de ce qui se passe chez le voisin.
Pour cela, il est important de réapprendre à utiliser ses sens. On vit dans un environnement, on ne se rend pas compte de tout ce qui se passe.
On ne ressent rien parce qu’on vit à l’extérieur de son corps.
D’où l‘idée que j’ai eu de mettre en place un parcours sensoriel à traverser en silence pour se reconnecter à soi.
On commence par l’odorat, des jeux de saveurs, des jeux de senteurs. Ce parcours se fait pieds nus. Il y a différents matériaux au sol.
On fait silence et on se rend compte des sensations, des ressentis…
Au niveau de l’ouie et la vue, nous avons la présence des oiseaux, la nature, les papillons…
Il y a un espace massage du corps, la réflexoplantaire, des soins énergétiques tels que le reiki, qui permet de travailler et nettoyer les chakras, l’ondobiologie qui permet d’éliminer les énergies usées et access bar qui permet de travailler avec des points de ponction.
A côté, nous avons un hébergement sérénité pour des séjours de 3 jours à une semaine.
Les personnes peuvent juste profiter de l’hébergement ou associer des prestations du centre.
Qu’est-ce qui vous a amené à cette activité-là ? C’est un cheminement de vie ?
J’ai une expérience tant professionnelle que personnelle assez atypique.
J’ai compris que tout m’amenait à ça.
Dès l’origine, cette maison appelait à ça. Il y avait une énergie particulière.
On s’en rendait compte lorsqu’on invitait, les gens ne partaient pas.
Cette maison reste notre maison d’habitation.
Il est clair que lorsqu’on est là, on n’a pas envie de partir.
Mon parcours de vie aussi. J’ai toujours utilisé mes emplois comme challenge pour aller vers autre chose.
L’être humain a toujours été au centre de mes activités professionnelles.
J’étais assistante sociale à la base. Puis je suis allée faire des formations. Ensuite, j’étais consultante en ressources humaines. J’ai fait du bénévolat, j’étais catéchiste pendant plusieurs années.
J’ai fait de la visite aux malades, visite en prison, visite aux personnes âgées. L’être humain était toujours au centre.
Et je me suis rendu compte que dans le cadre professionnel et personnel les gens venaient se confier.
En 2013, mon mari et moi avons décidé de partir en année sabbatique.
Et il a été question de revenir. Je n’avais plus envie d’être consultante, j’avais envie de changer.
J’avais envie d’être thérapeute. Il a fallu que je me forme. Il m’est apparu très clair qu’il me fallait créer un centre.
J’ai tout visualisé, l’aménagement, le mobilier…
J’étais dans un élan très positif.
Le centre démarre tout juste, il a un an. Il faut sensibiliser. Mais, c’est un bilan très positif, notamment au point de vue de la fluidité. Il y a eu de très belles rencontres.
C’est une affaire familiale, votre fille était présente à vos côtés lors du salon ?
Ma fille a fait une grande école de commerce. Et puis, elle a souhaité changer. Elle s’est formée au coaching et est très intéressée par les cosmétiques naturels.
Elle fabrique ses propres produits pour les cheveux pour le corps et anime des ateliers pour fabriquer ses produits soi-même. Elle souhaite donc rajouter la partie coaching.
Par rapport aux enfants, j’ai bien conscience que tout se joue là. J’ai conscience aussi que nous sommes encore très impactés par notre passé d’esclaves.
De manière inconscientes nous sommes encore connectés à nos lignées. Les souffrances qui ont pu exister, nous les avons encore en nous.
Même dans notre fonctionnement de parent, je dis souvent qu’éduquer un enfant c’est accompagner, ce n’est pas dresser. Il faut se rendre compte qu’on a en face de nous un petit être. Une femme, un homme en devenir. L’idée c’est l’accompagner, lui mettre un cadre, mais lui donner la liberté
C’est tout un art. A ressentir, à s’exprimer, à se montrer, à se dire…
La difficulté que je rencontre, c’est que c’est un travail qu’il y a à faire en parallèle avec les parents. Pour qu’il y ait une cohérence entre le travail fait avec l’enfant et ce qu’il vit en famille.
Que faudrait-il changer à votre avis à l’école ?
Peut-être qu’on est plus dans la nécessité du programme.
On n’est peut-être pas assez dans la bienveillance, dans le respect de l’enfant. De ses besoins, de ses désirs, de ses capacités à…. A avoir envie de faire et de ne pas faire. Etre dans l’être.
On créé des clichés, des modèles, des enfants adaptés de plus en plus.
Je me suis formée à la communication bienveillante. Mais cela ne pourra pas se mettre en place sans un partenariat avec les parents.
Changeons d’abord notre regard. Des petits pas sont faits. La Martinique d’aujourd’hui n’est pas celle que j’ai quitté en 2013. Quelque chose s’est enclenché.
Pour les événements voir sur leur page facebook.
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