• Bâtisseur de bonheur: Atelier de parents

     

    Je vous invite à découvrir l'Atelier de parents, centre de formation (pleurs et colère, écoute active, gestion de conflits, coaching parental....) qui forme les parents et professionnels de l'enfance à la communication bienveillante. 

     

     Martinikids vous partage avec plaisir l'interview de Myriam Evers, directrice et formatrice inspirante, investie dans le bien-être et l'épanouissement de l'enfant et de la famille.

     

    Bâtisseur de bonheur: Atelier de parents

     

    Quelles sont les difficultés auxquelles sont confrontés  les parents qui viennent vous voir ?

    Les parents sont confrontés à des comportements inacceptables de leurs enfants tels que : manque d’obéissance, mauvaise conduite à l’école ou parfois agressivité.

     

    Quelle définition pourriez-vous donner de votre profession ?

    Je suis formatrice. Facilitatrice et accompagnatrice. Mon métier est d’aider les parents à mieux communiquer avec leurs enfants en les écoutant et en les proposant des outils de communication bienveillante pour une vraie autorité, ni autoritariste ni laxiste, une relation gagnant/gagnant. Je les accompagne dans le dur métier de parent.

     

    Quelles améliorations votre méthode apporte-t-elle ?

    Le but de cette méthode est une relation de confiance et de respect mutuel grâce à une communication franche et ouverte.

    Les parents qui font la formation ont souvent des résultats positifs sur les comportements des enfants grâce à  

     

    3 points qui me viennent à l’esprit :

    -     La compréhension du fonctionnement de l’enfant : les parents apprennent comment leurs enfants fonctionnent et peuvent communiquer sur le même mode

    -          La confiance qu’ils accordent aux capacités de leurs enfants à gérer les situations de conflits, notamment négocier, coopérer, trouver les solutions

    -          Le lâcher prise.

     

    Comment en êtes-vous arrivé à ce métier ? Qu’est-ce qui vous a motivé ?

    Je suis moi-même parent et j’ai eu la « chance » d’avoir un de mes enfants très difficile à gérer, rebelle, colérique, agressif et intouchable. Cet enfant est autiste (trouble de la personnalité) et phobique scolaire et social, mais je l’ignorais à l’époque et j’étais très démunie. J’ai suivi la formation pour être parent et notre relation a complètement changé. En un an, cet enfant est devenu calme et coopératif ! Je me suis dit que si j’y étais arrivée avec cet enfant-là, tous les parents pourraient y arriver. J’ai décidé de changer de métier et de me former pour aider les autres parents. Cette méthode a été une véritable révélation pour moi !

     

    Quels conseils au quotidien pourriez-vous donner aux familles pour plus de mieux-être dans leur vie ?

    Lâcher prise ! Le rôle de parent est bardé de « Il faut », de codes, de règles et d’exigences pas toutes utiles. L’enfant doit être propre, bon élève, poli, gentil, ordonné, obéissant… parfait quoi ! C’est impossible ! Les parents aussi doivent être aimants, constants, responsables… évidemment ! Mais on reste des humains et on se fatigue à essayer d’atteindre un idéal impossible.

    Arrêter de se battre sur tous les fronts. Choisir une ou deux valeurs qui tiennent vraiment à cœur et lâcher pour le reste !...

    La relation avec l’enfant doit être joyeuse et chaleureuse et pas un combat permanent !

     

    Avez-vous des conseils de lecture, de vidéos, d’auteurs, de sites internet ?

    Oui ! Le livre d’Aletha SOLTER « Pleurs et colères des enfants et des bébés » pour les parents d’enfants de 0 à 6 ans.

    Tous les livres et toutes les vidéos d’Isabelle FILLIOZAT pour les autres parents.

     

    Selon vous quels sont les 3 choses les plus importantes dont un enfant a besoin ?

    L’amour que je définirai comme suit :

    -          La sécurité. L’enfant a besoin de ses parents en tant que protecteurs.

    -         La compréhension. Quand l’enfant vit une émotion désagréable ou une détresse : peur, chagrin, frustration, colère même… il n’a pas besoin d’être rassuré, consolé, questionné… il a juste besoin d’être compris !

    -          Le respect. La considération en tant que personne. L’acceptation de qui il est quoiqu’il fasse.

     

    S’il existait une école idéale selon vos aspirations comment la verriez-vous ?

    Un lieu de joie, de plaisir, de jeu où les besoins de l’enfant soient comblés et où l’enfant puisse s’épanouir.

     

    Comment y verriez-vous les adultes (enseignants et encadrants) ?

    Des adultes à l’écoute des capacités et du rythme de chaque enfant. Des adultes bienveillants qui leur apprendraient la bienveillance par l’exemple.

    Moins d’enfants dans les classes ou une pédagogie telle que Montessori qui laisse beaucoup de liberté d’apprentissage et de contacts à l’enfant.

    Une école où l’enfant est au centre.

     

    Si un pas pouvait être engagé pour plus de mieux-être à l’école actuelle, que préconiseriez-vous ?

    Apprendre aux enseignants la communication et les belles pédagogies alternatives telles que Montessori, Steiner, Freinet…

     

    Comment prendre contact avec vous ? Où exercez-vous ?

    Au 0696 92 37 73, sur le site de l'Atelier de parents.

    Le siège de l’association Ateliers Parents se trouve à Rivière Salée, mais je me déplace dans les structures telles que CCAS, ADAFAE, associations, crèches, médiathèques…

     

    Une interview ayant été diffusée sur La Web télé d'Aurélie Surmely, je vous la partage.

     

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  • Bâtisseurs de bonheur: Belbalan

     

    Je vous invite à découvrir BELBALAN, cabinet de Développement Personnel qui propose de la psychothérapie, de la psychopédagogie, des séminaires, des ateliers et des formations.

     

    Martinikids vous partage avec plaisir l'interview de Katy FRANCOIS, Psycholologue et psychothérapeute, créatrice et intervenante principale de BELBALAN.

     

    Bâtisseurs de bonheur: Belbalan

     

    En quoi consistent les ateliers que vous proposez ?

    Je propose des ateliers à l’attention des enfants et à l’attention des adultes.

    Pour les enfants, ce sont les ateliers du « je » : ils se déclinent en mini sessions cumulables où l’accent est mis sur ce dont aura le plus besoin l’enfant. Mais le thème central est l’épanouissement du « je » par un travail autour de l’estime de soi. Les autres thèmes sont : l’attention concentration, la confiance en soi, la gestion du stress, la gestion des émotions, l’affirmation de soi….

    Pour les Adultes, j’organise des ateliers de gestion du stress, essentiellement par l’apprentissage de techniques de relaxation qu’ils peuvent approfondir en participant à des ateliers d’initiation à la pleine conscience.

     

    Qu’est-ce que vos ateliers apportent à l’enfant ?

    Les Ateliers du « je » permettent aux enfants de développer ou consolider leur estime de  soi. Chaque enfant est vu en entretien individuel avec ses parents et sera intégré dans un groupe de sa classe d’âge qui correspond à ses « besoins ». Donc les ateliers sont très personnalisés et je vais travailler avec un petit groupe en fonction de la problématique amenée ou détectée. Ils vous donc évoluer au fil des séances en gagnant en assurance, en gérant mieux leurs émotions, en mettant des mots sur ce qu’ils ressentent. En résumé, les ateliers les aident à faire grandir leur estime de soi.

     

    Quel est votre métier ? Qu’est-ce qui vous a motivé à suivre ce parcours ?

    Je suis psychologue psychothérapeute depuis … la moitié de ma vie et je crois que j’ai toujours aimé enseigner, montrer, expliquer, comprendre et faire comprendre… Petite, je voulais être professeur et les Ateliers me permettent de le  faire un peu, en accompagnant l’Autre.

     

    Quel est l'élément important que vos ateliers apportent pour évoluer dans la vie. Que conseilleriez-vous aux parents pour le développer ainsi que celle de leur enfant ?

    Une bonne estime de soi est primordiale pour avancer dans la vie. Et la bonne nouvelle c’est que rien n’est définitif. Elle s’entretien et peut se travailler au fil du temps.

    Il est donc bon d’apprendre (à tout âge) à s’affirmer en s’autorisant à dire ce que l’on pense et ce que l’on ressent, dans le respect  de l’Autre. Prendre conscience de ses qualités et être bienveillant avec soi même. Apprendre à voir le bon côté des choses et célébrer chaque petite victoire, aussi minime soit elle.

     

    Quels conseils au quotidien pourriez-vous donner aux familles pour plus de mieux-être dans leur vie ?

    Il est bon de prendre le temps de se parler, de s’écouter et de vivre chaque instant avec intensité.

    Nous sommes pris dans une société où le speed nous stresse et du coup nous stressons nos enfants. Je pense qu’il est bon de prendre du temps, au sens propre du terme ; c'est-à-dire de ralentir, de se poser, de faire des choses simples comme regarder un coucher de soleil, écouter les oiseaux. Tout va tellement vite… C’est à nous de ralentir le rythme qui nous est imposé, jusqu’à ce que cela change.

     

    Avez-vous des suggestions de lecture, de vidéos, d’auteurs, de sites internet ?

    Pour ce qui est de l’estime de soi, je trouve que Christophe ANDRE  est un très bon auteur.

    Pour les enfants, il y a un ouvrage très intéressant sur la pleine conscience : « calme et attentif  comme une grenouille » de Eline SNEL


    Selon vous quels sont les 3 choses les plus importantes dont un enfant a besoin ?

    Un enfant a besoin d’amour, mais cela ne suffit pas. Si j’aime mon enfant je dois aussi lui dire Non et lui donner des règles pour qu’il puisse grandir en se sentant en sécurité. Il a également besoin d’écoute. Il a besoin de sentir ses parents épanouis car le mimétisme est très présent chez l’enfant. En prenant soin de moi, de ma personne, de mes émotions, je transmets beaucoup à mon enfant.

     

    S’il existait une école idéale selon vos aspirations comment la verriez-vous ?

    Une école où l’on prendrait le temps d’apprendre à se parler avec respect, à avoir plus confiance en soi. Je prioriserais l’apprentissage du savoir être… puis viendraient les apprentissages scolaires. Nous demandons aux enfants d’apprendre des leçons, de connaitre des tas de choses… sauf que très souvent, ils ne savent pas comment faire pour apprendre, pour se concentrer, ni à quoi ça sert !!

    Je crois que notre « éducation nationale » met la charrue avant les bœufs. Je pense  qu’avant de remplir la jarre il serait judicieux de la modeler et d’être certain  qu’elle peut assurer sa fonction de contenant.

     

    Comment y verriez-vous les adultes (enseignants et encadrants) ?

    Les adultes y seraient  des accompagnateurs et ils auraient plus de temps d’échanges et d’accompagnement. Car je crois que ces adultes enseignants ont besoin eux même de se sentir bien dans leur être. On leur demande de guider, mais on les laisse dans le noir avec leurs difficultés, leurs souffrances. On leur demande d’éduquer, mais on les forme juste à cumuler du savoir. Bien sûr, je généralise, il y a des profs qui sont conscients de tout cela et qui font un travail personnel.

    Dans mon école de rêve, il y aurait des adultes assurant l’accompagnement au savoir être dans un premier temps. Puis petit à petit, on rajouterait les savoirs et les adultes qui enseigneraient n’auraient pas besoin d’être dans une recherche de discipline constante puisque les enfants seraient plus respectueux…  très utopique n’est ce pas.

     

    Si un pas pouvait être engagé pour plus de mieux-être à l’école actuelle, que préconiseriez-vous ?

    Des temps de pause pour les élèves et les enseignants. Par temps de pause j’entends des moments quotidiens de relaxation ou méditation qui permettraient de se préparer à intérioriser et dispenser  les apprentissages scolaires.

     

    Comment prendre contact avec vous ? Où exercez-vous ?

    Je suis joignable au 0696 45 94 43 ou via le site web . mon cabinet est au 41 rue casimir branglidor à Trinité.

     

     

     

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    Bâtisseur de bonheur: Lézard ti show

     

    Je vous invite à découvrir Lézardtishow, association qui promeut les arts de rue.

    Martinikids vous partage avec plaisir l'interview de Didier CLAUDEL, qui s'investit dans cette mission d'ouverture du paysage culturel martiniquais.

     

    En quoi consistent les ateliers que vous proposez ?

    Nous proposons des initiations aux arts du cirque (jonglage, monocycle, slackline, …), du maquillage, de la découverte de l'origami, quelques spectacles, de la body percussion, ainsi que des jeux en bois.

     

     

    Qu’est-ce que vos ateliers apportent à l’enfant ?

    Pour les arts du cirque, de la coordination motrice, ainsi qu'un peu d'activité physique tout simplement, mais aussi de la confiance en soi.

    L'origami permet de se concentrer et demande beaucoup d'application.

    La body percussion permet un vrai travail sur le rythme, sur la coordination des actions.

    Toutes ces activités permettent de passer un bon moment ensemble aussi bien entre enfants, qu'avec les parents (qui en général, ne se débrouille pas mieux que leurs enfants).

     

    Quel est votre métier ? Qu’est-ce qui vous a motivé à suivre ce parcours ?

    Lézard Ti Show est une association qui regroupe des bénévoles de plusieurs corps de métier.

    Un grand nombre de bénévoles sont issus de l'éducation nationale ou de l'animation, mais il y aussi des gens dans l'agriculture ou le médical.

     

    La créativité est très importante pour évoluer dans la vie. Que conseilleriez-vous aux parents pour la développer ainsi que celle de leur enfant ?

    Faîtes-vous même des activités « créatives » pour que vos enfants aillent envie de les faire.

    Les enfants veulent faire comme et avec leurs parents donc faîtes ce que vous voulez qu'ils fassent.

     

    Quels conseils au quotidien pourriez-vous donner aux familles pour plus de mieux-être dans leur vie ?

    Vendez votre télévision et achetez des pinceaux.

     

    Avez-vous des suggestions de lecture, de vidéos, d’auteurs, de sites internet ?

    Regardez les conférences gesticulées de la scop le pavé, ainsi que ce que vous pouvez trouver autour de Pierre Rahbi ou sa fille Sophie Rahbi. Ensuite, il y a pleins de bons documentaires sur youtube.

     

    Selon vous quels sont les 3 choses les plus importantes dont un enfant a besoin ?

    De l'amour.

    Des adultes qui sont conscients qu'ils représentent un modèle pour les enfants.

    Un partage d'activité avec les adultes (jeux, cuisine, voyage, lecture... ou je ne sais quoi d'autre).

     

    S’il existait une école idéale selon vos aspirations comment la verriez-vous ?

    Je ne pense pas pouvoir répondre au nom de l'association, mais pour ce qui est de moi (qui suis professeur des écoles), je pense de plus en plus que l'école et la vie en grand groupe (plus de 20 personnes) est non naturelle. L'école doit se penser la plus petite possible, surtout dans les premières années des enfants (4 / 6 enfants pour 1 adulte, un genre de cellule familiale).

     

    Comment y verriez-vous les adultes (enseignants et encadrants) ?

    Encore une fois, je parle en mon nom propre.

    Je les verrai humains, et honnêtes. Je pense qu'il faut arrêter de se donner systématiquement des passes-droits autorisant l'adulte à faire tout ce qui est interdit aux enfants.

     

    Si un pas pouvait être engagé pour plus de mieux-être à l’école actuelle, que préconiseriez-vous ?

    Il faudrait qu'on communique à nouveau, et non pas au travers d'un écran. Vivons des choses ensemble au lieu de regarder des gens les vivre pour nous à la télévision.

     

    Comment prendre contact avec vous ? Où exercez-vous ?

    Par internet, c'est le plus commode, sur le site lezardtishow

     ou à lezardtishow@yahoo.fr

    La page Facebook

     

    Nous nous déplaçons régulièrement sur des événements où nous sommes invités, nous sommes mobiles sur l'ensemble de l'île (même si nous sommes plus présent sur le nord caraïbes.

     

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    Leur apprendre à se défendre 2

     

    Je reviens sur le sujet brulant de « lui apprendre à se défendre » car quand on parle de bienveillance, de non-violence, on associe souvent l’image de la mièvrerie, du béni oui-oui, du bisounours.

     

    Etre bienveillant est au contraire un engagement politique. Que veut-on comme modèle de société. Que souhaitons-nous transmettre comme valeur pour rendre ce monde (actuellement ultra violent) meilleur.

    Si être bienveillant ou non-violent c’est prôner la paix, éviter l’usage de la force, privilégier le dialogue, il est un aspect qui a souvent pour ma part été occulté : se défendre quand on est acculé.

     

    Je viens d’une culture métisse. Délicat parfois de trouver l’équilibre et c’est là toute la force du métissage. Le problème vient souvent des autres qui vous collent dans des cases alors que vous passez d’une culture à l’autre avec virtuosité.

    D’un côté, j’avais le sens de me défendre par la force s’il le fallait. J’ai défendu, du haut de mes 4 ans, ma mère d’insultes racistes de mes petits camarades. Mais j’y ai aussi appris les ravages d’une éducation  trop violente, traumatisante. De l’autre, j’ai découvert une approche plus circonspecte, plus frileuse sur les règlement de compte et cela m’a confronté à la nécessité d’adapter mon comportement.

    J’ai appris à me taire, à être plus médiatrice, à prendre de la hauteur. Il m’en a couté le déni du respect de certains de mes besoins parfois. Je faisais passer l’autre avant moi, je me privais pour satisfaire, j’obtempérais face à celui qui en imposait le plus, qui avait plus d’autorité.

     

    Là n’est pas la bienveillance. Car on omet un aspect important, fondamental : le respect de soi avant tout. Quoi qu’il en coute, si quelque chose est primordial pour mon équilibre, ma santé, ma survie, je me protège, dussé-je user de la force. Voilà le point que je me suis rarement autorisée à respecter.

    Ça commence à venir… Pas que je tape sur tout ce qui bouge, mais que j’envisage de voir rouge, d’avoir des signaux d’alerte qui m’engage à me faire respecter.

     

     

     

    Leur apprendre à se défendre 2

     

    Je cite Marshall Rosenberg, dans « Les mots sont des fenêtres », Ch 10 « L’usage de la force dans un but de protection ».

    « Certaines situations n’offrent en revanche, aucune ouverture sur le dialogue. L’usage de la force peut alors s’imposer pour protéger la vie ou les droits de l’individu. Il se peut par exemple que l’une des parties refuse de communiquer ou que l’imminence du danger ne laisse pas le temps de dialoguer. Nous pouvons alors être contraints de recourir à la force. Le cas échéant, on distingue en CNV l’usage protecteur de l’usage répressif de la force. »

     

    « L’usage protecteur de de la force vise à éviter des dommages corporels ou des injustices, tandis que l’intention de la force répressive est de faire souffrir des individus pour les punir de leurs actes perçus comme des méfaits. »

    Il invite à lire  Robert Irwin, Nonviolent Social Defense, (La défense sociale non violente).

     

    Pour en revenir aux enfants, victimes de harcèlement ou qui ont simplement des passages délicats dans leur socialisation, en plus du livre « Te laisse pas faire d’Emmanuelle Piquet, que j’ai proposé dans mon précédent article, il est intéressant de leur proposer de pratiquer un sport de défense, un art martial. La boxe, le judo, le karaté, … Non pas dans le but de taper tout le monde, ou pour les inciter seulement à savoir se défendre. Un sport amène le dépassement de soi, l'effort, une certaine discipline pour atteindre la performance et devenir meilleur (pas nécessairement dans un but de compétition).

     

    Ces activités ont plusieurs vertus. Etre en mesure d’user de ce pouvoir éminemment important qui est de savoir quelles sont ses forces, savoir les mobiliser au besoin, de juger s’il convient de se retirer d’un échange ou s’il faut aller jusqu’au bout pour se protéger, se faire respecter.

     

    Il est un autre, celui de la posture. Un agresseur voit au 1er regard si l’on se sent faible ou fort. Cela tient dans la façon de marcher, de se tenir, de parler, de regarder. Autant d’indices non verbaux qu’on ne peut simuler. Ces sports permettront de gagner en confiance, en estime de soi, d’adopter une tenue, véhiculer une énergie de force tranquille. On regardera à 2 fois avant de s’y frotter.

     

    Pouvoir user de son pouvoir de bienveillance avec maîtrise. L’image qui me vient, celle du samouraï… Une force, une intelligence, un regard sur le monde, le pouvoir de se connaître et de faire respecter ses valeurs, ses besoins.

     

    Il est des moments dans la vie où discuter, échanger n’est plus possible. Des personnages comme Gandhi, Mandela nous montrent la voie de la résistance, mais lorsqu’on est un petit bout de choux, un adolescent en en pleine construction, ces états d’esprit aboutis ne sont pas forcément évidents à assumer.

     

    Les propositions que je fais permettent d’avoir un panel d’outils à proposer aux jeunes pour qu’ils choisissent vers quoi ils ont l’élan. Différentes voies possibles selon les attirances de chacun. Elles peuvent être complémentaires.

     

    Les outils à cultiver :

    • La CNV et autres formes de communication bienveillantes pour leur pouvoir de médiation.
    • L’humour, un art pour désamorcer, retourner une situation
    • La maîtrise de sa force (les sports de combats, de self-défense, le sport en général) pour mieux se connaître, se protéger, protéger ses besoins.
    • La maîtrise de son espace intérieur : yoga, ME3C, relaxation, pour les vertus de reconnaissance et de gestion des émotions.

     

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    Bâtisseur de bonheur : méthode 3C

     

    Je vous invite à découvrir Michèle DREIDEMY créatrice de la méthode éducative 3C. Ses 3 objectifs sont la Concentration, le Calme et le Contrôle (de soi) pour un développement équilibré des enfants. 

    Martinikids vous partage avec plaisir l'interview d'une professionnelle bienveillante, généreuse et soucieuse du bien-être de l'enfant.

     

    (NDLR: J'ai découvert cette méthode et ses effets positifs dans une école où j'exerce. Une enseignante spécialisée l'exerçait dans le cadre du projet d'école pour aider les enfants qui ont du mal à se canaliser, qui ont des difficultés de concentration et les résultats ont été flagrants dans le sens d'une nette amélioration pour eux et pour leur climat de classe.)

     

     

     

    Quelles sont les difficultés auxquelles sont confrontés  les parents qui viennent vous voir ?

      Les difficultés les plus fréquentes sont variées : agressivité de l’enfant (à la maison, à l’école), colère, communication difficile, manque de  confiance, timidité, manque de concentration et d’attention à l’école, gestion d’enfants à haut potentiel, ou ayant des dysfonctionnements…

     

     

     Quelle définition pourriez-vous donner de votre profession ?

     Accompagner enfants et adultes dans un mieux être, dans une démarche d’être responsable et acteur de leur vie. Leur donner des outils simples, qualitatifs pour commencer et ancrer un changement intérieur positif et bienveillant envers soi et les autres. Aider les enfants à développer toutes leurs potentialités.

     

     

     Quelles améliorations votre méthode apporte-t-elle ?

     La méthode permet progressivement de se recentrer sur soi, de s’observer, de se porter de l’attention et  de se faire du bien en apprenant à se concentrer, se calmer et se contrôler dans les diverses situations quotidiennes.

     

     

    Comment en êtes-vous arrivé à ce métier ? Qu’est-ce qui vous a motivé ?

     La conviction qu’il fallait arrêter de se plaindre de tout,  que chacun pouvait faire sa part du colibri, et  que chacun pouvait améliorer sa vie.

     Apporter mes compétences, mes expériences personnelles au plus grand nombre.

       

     

     Quels conseils au quotidien pourriez-vous donner aux familles pour plus de mieux-être dans leur vie ?

     Prendre le temps de s’observer dans le quotidien au niveau des attitudes :

     

    Qu’est-ce que je montre à ma famille ? Quel est mon comportement dans telle situation ? Quels exemples je montre à mes enfants ? Comment je m’adresse à mon entourage, (propos bienveillants ou pas ? moments familiaux quantitatifs et qualitatifs… ?). Quelles attentions et intentions dans mes actes ? Est-ce-que je mets en place de la structure, de l’amour… ?

     

    Ensuite passer à l’action en commençant par des gestes simples et quotidiens dans les domaines personnel, professionnel…

     

     

    Avez-vous des conseils de lecture, de vidéos, d’auteurs, de sites internet ?

     Le livre de Michèle Dreidemy, Méthode Educative 3C, Une éducation pour la non violence.

     

    Ses CDs de relaxation  :

     La planète des papillons

     La force du cheval

     Je me relaxe, je suis cool

     La cascade joyeuse

     

    (NDLR: Vous pouvez vous les procurer à Yoga Life West Indies)

     

     

     Selon vous quels sont les 3 choses les plus importantes dont un enfant a besoin ?

      L’amour au travers de l’attention, la sécurité au travers de la structure, le respect de sa personne au travers de la confiance et l’estime de soi.

     

     

    S’il existait une école idéale selon vos aspirations comment la verriez-vous ? Comment y verriez-vous les adultes enseignants et encadrants ?

      «Bienveillante, bien traitante, équitable et ouverte sur le monde  »

     

     

    Si un pas pouvait être engagé pour plus de mieux-être à l’école actuelle, que préconiseriez-vous ?

    Enseigner la Méthode éducative 3C à l’école,

     

     Pour permettre aux élèves  de:

     Vivre et d’étudier sereinement,

     Développer des relations non violentes,

     Acquérir un savoir-être et construire un monde meilleur.

     

    Pour permettre aux adultes:

     

    -          d’encadrer et d’enseigner avec bonheur et empathie

    -          et de transmettre des attitudes et valeurs positives.

     

     

    Comment prendre contact avec vous ? Où exercez-vous ?

     

      Michèle DREIDEMY 

     

    Le site web  

     

    France : 06 13 80 77 40 - 03 87 09 57 77 

     

    MARTINIQUE :  0596 66 11 72 - 0696 35 50 92 

     

     

     

     

     

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