• DIY : Mandala maison

    Après l'article sur les scoubidous, voici une activité qui ouvre à une richesse de bienfaits pour soi.

    Cet après-midi, j'ai profité d'un temps calme, ma fille ne m'a rejoint qu'à le dernière phase de l'exercice. J'aurais pu choisir de le vivre avec elle.

     

    Mon expérience:

    Le coloriage de mandala permet:

    - de se détendre, de s'amuser, d'être au calme avec soi-même (cela peut aussi se faire en musique).

    - de se concentrer, d'être attentif, de se canaliser

    - de faire des choix de couleurs, de formes, de matériels (crayons, feutres, peinture...)

    - d'exercer sa créativité, son sens du beau, sa richesse intérieure

    - de nourrir son estime de soi, sa confiance en soi

    - de travailler l'harmonie, l'organisation, la cohérence

    - d'évoluer en compétences (partir du simple vers le compliqué)

    - de partir de soi (le centre) pour aller vers ...

    - de travailler les mathématiques (repérage visuel, formes géométriques, symétrie...)

    - le langage (expliquer ce que l'on fait, les nuances de couleurs,...)

    - L'histoire et la culture (origine et connaissance du mandala, de la rosace...)

     

    Cette pratique est enrichissante car nous n'avons pas besoin d'être excellent. Notre but n'est pas d'exposer, ni de vendre... Mon mandala est loin d'être parfait. Juste s'autoriser un mode d'expression, de libération de son potentiel créateur. 

     

    Pour celles et ceux qui ne se sentent pas à l'aise, les mandalas pourront rester cachés dans une pochette. Il est important de lâcher l'injonction de "faire bien", de ne pas dépasser, d'être beau...

    Au début, on peut ne pas être satisfait, pas assez assuré, malhabile... Qu'importe... Vous n'êtes pas à l'école. Vous ne serez pas noté, moqué...

    Pour commencer, vous pouvez faire le choix de colorier des modèles.

    Moi, je suis partie d'une feuille blanche, c'est une autre option...

    Vous êtes libre d'essayer, d'exercer vos choix...

    L'essentiel est de s'autoriser, de se faire plaisir, de se détendre.

     

    DIY : Mandala maison 

    Il est important de comprendre que, pour être harmonieux, le mandala doit suivre des repères sur la feuille :

    - Le centre, en partant du haut, des côtés

    - les diagonales...

    Etant souvent rond, il peut s'organiser comme sur le cadran de l'horloge:

    Les 4 principaux points (3h, 6h, 9h, 12h)

    Puis, les points intermédiaires.

    Fabuleux, on peut même faire des apprentissages transversaux (apprendre ou revoir les heures et minutes, le repérage visuel...)

     

    Et c'est parti !

     

    DIY : Mandala maison       DIY : Mandala maison        DIY : Mandala maison

     

     

    DIY : Mandala maison      DIY : Mandala maison      DIY : Mandala maison

     

    DIY : Mandala maison            DIY : Mandala maison

     

    Joyeusement imparfait !!!

    J'ai passé un agréable moment. J'ai refait le monde dans ma tête, pensé à mes proches, cultivé mon bien-être, suivi ma joie...

     

     

    Pour aller plus loin:

    Selon les explications de Laurence Luyé-Tanet, thérapeute psychocorporelle et auteure de Se ressourcer avec le mandala, dans cet article :

     
     
     

     

    « Mandala » signifie centre et cercle. Ce sont des diagrammes de formes variées (ronds, mais aussi carrés, octogonaux, etc.) organisés autour d’un centre.

    Ce n’est pas qu’un simple dessin, il est un outil, qui tout en développant notre créativité, permet de se centrer, de s’harmoniser, de se transformer.

     

    Voici les bénéfices du mandala selon Claudette Jacques dans cet autre article

    D’abord, le coloriage permet un temps d’arrêt, un temps pour s’amuser tout en s’harmonisant, en se re-créant.

    C’est une occasion de s’unir en famille autour de la table, peu importe l’âge, et de mettre de la couleur dans sa vie.

    C’est s’offrir des heures d’échanges, c’est laisser libre court à son intuition, à sa créativité, tout comme il peut s’agir d’heures de solitude, d’introspection, de recherches personnelles.

     
    Des suggestions de mandalas à colorier
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    Bâtisseur de bonheur : Arkakids

     

    Martinikds est heureux de vous proposer l'interview d'Audrey MICHEL, Responsable d'Arcakids, l'Arche des Enfants.

    Cette structure propose notamment de découvrir des pratiques pédagogiques distrayantes et conviviales. Le but est de comprendre et d'avoir les outils et présentations de matériels didactiques en vue de favoriser le développement harmonieux des enfants de 2,5 à 6 ans.

    Ces ateliers seront planifiés 2 samedis par mois, excepté certaines vacances (planning à venir), durant 2 heures le matin et/ou l'aprem selon la demande, à compter du 9 janvier 2016 jusqu'à début juillet 2016 et se dérouleront au Jardin d'enfants Montessori St Nicolas, quartier Plaisance, au Lamentin.

     

     

    Bâtisseur de bonheur : Arkakids

     

    Quelles sont les difficultés auxquelles sont confrontés les parents qui viennent vous voir ? 

    Ils ont l’impression de ne pas savoir répondre aux besoins de plus en plus exigeants de leur enfant en matière d’éducation.

    De plus, ils ne sentent pas soutenus ou ni même simplement écouter avec bienveillance lorsqu’ils sont confrontés à un instant T insaisissable et donc difficile relatif au développement de leur enfant. Et de plus en plus, ils réalisent également que le système éducatif traditionnel n’est pas formé (et ce n’est pas leur priorité) à respecter l’unicité de chaque enfant préférant un enseignement de masse.

     

     Quelle définition pourriez-vous donner de votre profession ? 

     Il y a bientôt 5 ans, je me suis reconvertie au métier d’éducatrice Montessori diplômée A.M.I. après 25 années d’expériences et d’épanouissement dans les métiers d’assistante de Direction, Chargée de Formation, Coordinatrice Commerciale et Assistante Juridique. Il s’agissait alors pour moi d’une véritable détermination à me former à la connaissance de l’enfant, de son développement et de ses attentes, apprendre à le servir premièrement et surtout d’aller au-devant des adultes éducateurs pour susciter et faire émerger leur ouverture, leur intérêt à l’enfant pour mieux le servir.

    Je suis une espèce de Superhéroïne pour la défense et le respect des droits des enfants, une artiste joyeuse au service de l’éducation. Passionnée par mon travail de proximité auprès des professionnels de l’éducation et des familles, je cherche à toucher les cœurs, les rendre sensibles, attentifs à l’enfant, faire émerger de la douceur, de la compassion depuis la pensée pour inviter chaque adulte éducateur à toujours (re)chercher à agir avec bienveillance avec chaque enfant.

    Et par là même, j’apporte ensuite la découverte de la méthode pédagogique de Maria Montessori et des outils et matériels didactiques adaptés.

    Je prends plaisir à apporter de l’innovation, de la créativité et du plaisir dans les projets pédagogiques et dans les méthodes éducatives.

     

    Quelles améliorations votre méthode apporte-t-elle ? 

    J’ai compris que les individus reçoivent mieux quand on est proche d’eux, dans une relation volontairement plus intime. Il est alors plus facile de faire passer un message, une directive quand j’apprends à « te » connaitre. La personne vous ouvre son cœur personnel et professionnel.

    C’est donc un service pédagogique de proximité qui sert ma vision éducative.

    Je vais à la rencontre des adultes éducateurs, sur leur lieu de travail, en leur sein pour les accompagner dans leurs missions éducatives et ainsi ce binôme pédagogique que nous formons le temps de l’apprentissage que j’apporte, collabore d’un même accord pour apprendre à servir l’enfant. J’invite donc chacun à se remettre en question, avoir de la bonne volonté à bien faire son travail d’éducateur, je guide, j’interpelle, je corrige, je rassure, j’observe, je félicite, je renforce les progrès, les talents. Je pousse à aimer l’enfant dans son exceptionnalité.

     

    Comment en êtes-vous arrivé à ce métier ? Qu’est-ce qui vous a motivé ? 

     Ce revirement professionnel a surgi à la suite de ma propre expérience avec mon fils qui depuis le CE1 manifestait des troubles de comportements (hyperactivité, turbulent, difficulté à rester en place, etc…) que j’étais incapable de gérer et qui insupportaient le corps enseignant sans pour autant m’apporter conseils, aide que je recherchais.

    Je ne comprenais pas ce qui se passait et ne savais pas quoi faire de mon petit garçon.

    Alors, je me souviens avoir tellement mal vécu le regard du corps enseignant, l’impression d’être démunie face au Goliath éducatif traditionnel. Je me souviens avoir eu l’impression d’être dépassée, avoir eu peur de ne pas trouver de solution ni de moyen de « sauver » mon fils. C’est alors que mon entourage m’a parlé de pédagogie alternative, d’écoles Montessori. Je ne savais même pas que cela existait ! Je m’y suis donc intéressée. L’été 2009, j’ai dévoré les ouvrages de Maria Montessori : L’Enfant, L’esprit absorbant, L’enfant dans la famille, les étapes de l’éducation, une éducation pour un monde nouveau. Quel coup de cœur, vraiment ! C’était tellement ce que je recherchais pour éduquer mon fils. J’ai donc recherché une école Montessori en Ile de France et mon fils a intégré le cycle 3 élémentaire de l’école Montessori bilingue de Presles (95). Quel changement, quelle évolution, quel bien-être pour mon fils et nous, ses parents.

     

    C’est donc à la même période que j’ai intégré à l’ISMM la promotion 2010-2011 d’éducateurs Montessori 3-6 ans pour me destiner à cette profession mais également à celle de consultante en pédagogie Montessori.

     

    Dynamiser, apporter de l’innovation aux métiers pédagogiques, aux pratiques éducatives en allant à la rencontre des professionnels, des familles. En m’immergeant au sein de leur structures professionnelles et familiales, en marchant à leur côté avec pour seul objectif : observer l’enfant et apprendre à le servir, répondre à ses besoins.

    Favoriser, participer, contribuer au développement harmonieux de l’enfant. Permettre à l’enfant d’exister par lui-même. Apprendre l’humilité et permettre à l’enfant de grandir.

     

    Quels conseils au quotidien pourriez-vous donner aux familles pour plus de mieux-être dans leur vie ? 

    Etre parents est déjà une promotion de la vie ! A toute promotion sont rattachées les responsabilités. Mais surtout toute promotion de parents sous-entends la qualification naturelle à devenir parents. Donc chaque parent doit avoir la conviction de vouloir bien faire pour le bonheur de sa famille. Personne ne peut le faire à votre place.

    Tout comme chaque parent promu « parent » doit vouloir rechercher tout ce qui concourt au bien-être de sa famille. Et « rechercher » c’est chercher à découvrir, connaitre, s’adapter, se développer, se former, s’instruire, s’ouvrir à l’autre, s’ouvrir au monde. Eduquer, c’est éduquer pour l’autre et non pour soi.

    Etre guide du développement harmonieux de l’enfant c’est contribuer à notre propre faculté à faire évoluer, progresser, notre rôle d’éducateur. Sans cesse, nous devons nous former à la construction de l’enfant comme citoyen de demain.

     

    Avez-vous des conseils de lecture, de vidéos, d’auteurs, de sites internet ? 

     Mes lectures préférées : 

    L’homme qui voulait être heureux – Laurent Gounelle

    L’Alchimiste  - Paulo Coelho

    L’Enfant - Maria Montessori

    L’Enfant dans la famille – Maria Montessori

    Tous les enfants ont des droits ! – Ed Bayard Jeunesse 

    J’ai le droit d’être un enfant. Alain Serre – Ed. Rue du Monde

    Eveiller, Epanouir, encourager son enfant. La pédagogie Montessori à la maison – Tim Seldin – Ed Nathan

    Prochaines lectures :  

    A toi qui n'es pas encore né(e) - Albert Jacquard

    Eloge de la différence – La génétique et les hommes – Albert Jacquard

    Voyager avec ses enfants – Marie Perarnau – Ed. du Rocher

     

    Selon vous quelles sont les 3 choses les plus importantes dont un enfant a besoin ? 

     De l’écoute pour communiquer, s’exprimer

    De règles claires immuables dans l’amour et la bienveillance

    De la confiance pour devenir, exister et agir sur son environnement

     

    S’il existait une école idéale selon vos aspirations comment la verriez-vous ? 

    L’école idéale sert des enfants dans leur unicité, leur individualité.

    L’école idéale recherche, suscite les talents qui se révèleront de chaque enfant

    L’école idéale fédère, rassemble, associe, coéduque, coopère, collabore, elle ne divise pas

    L’école idéale élève, tire vers le haut, rassure, accompagne les enfants qu’elle accueille.

    L’école idéale rassemble des éducateurs, des enseignants épanouis, heureux, stables, équilibrés, humbles et désireux d’apprendre pour mieux éduquer.

     

    Comment y verriez-vous les adultes (enseignants et encadrants) ? 

    Des éducateurs, des enseignants épanouis, heureux, stables, équilibrés, humbles et désireux d’apprendre pour mieux éduquer.

    Des programmes, des contenus et des supports adaptés, innovants et ouverts à l’expérimentation de l’enfant. Des enseignants moins théoriques et plus pratiques, démonstratifs et respectueux du rythme des enfants.

     

    Si un pas pouvait être engagé pour plus de mieux-être à l’école actuelle, que préconiseriez-vous ? 

    Permettre aux enfants de stocker leur nécessaire scolaire (livres, cahier, fourniture) dans des casiers individuels pour ne plus avoir à porter au moins 8 kilos de cartable.

    Favoriser le partage des fournitures plutôt que l’achat d’une liste de fournitures individuelles pour développer l’esprit de partage, d’entraide, de coopération chez les enfants.

    Permettre aux enfants d’accéder de façon libre et autonome à leurs apprentissages dans la classe pour en être acteurs.


    Comment prendre contact avec vous ? Où exercez-vous ? 

     Par téléphone, au 06 96 23 65 09

    Par mail, arcakids972@gmail.com

    Page Facebook d'Arcakids

    Je suis actuellement Assistante d’intendance - Service Scolarité de la faculté des Sciences et de l’IUT à l’Université des Antilles à Schoelcher, le matin et assistante de Direction et chargée de coordination pédagogique au Jardin d’enfants Montessori St Nicolas, Quartier Plaisance, Lamentin, l’après-midi.

     

     

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  • Voilà un petit cadeau reçu par ma fille, vieux comme le monde mais intéressant au niveau pédagogique. Elle n'a que 5 ans, elle est encore un peu jeune pour s'y adonner avec plaisir. Les enfants, dès 7-8 ans, pourront eux y prendre plus de plaisir.

     

    Atelier scoubidou

     

    Je vous en parle, en tant qu'enseignante car les vertus pédagogiques de cette activité sans prétention sont multiples.

     

    Cela développe :

     

    - la capacité à faire des choix (choix des couleurs, du nombre de fil, de la forme: droit, torsadé...)

    - la capacité à s'engager dans un projet et à le mener à terme

    - la créativité

    - l'attention et la concentration

    - la coordination motrice (on fait travailler les yeux et les doigts dans des mouvements coordonnés pour progresser).

    - la précision et l'autocorrection (si l'on se trompe dans les fils, on le sait tout de suite, le matériel ne ment jamais).

    - la confiance en soi et l'estime de soi (fabriquer soi-même des objets, les offrir,...).

     

    La stimulation des 2 hémisphères du cerveau est favorisée (motricité, couleur, créativité, rigueur, précision...).

     

    Un petit film pour vous montrer le geste:

     

     

    Alors, comme beaucoup de jeux anciens, initiez vos enfants, faites-les progresser. S'ils se prennent au jeu, je vous garantie des moments de calme, de tranquillité. Tout le monde va s'y retrouver.

     

    Et voilà 2 oeuvres pour commencer...

    Atelier scoubidou

     

    Il existe des sites pour vous montrer des modèles, des techniques...

     

    Apprendre à faire des scoubidous

    Faire un scoubidou carré ...

     

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