• Formation prévention violences sexuelles

     

    Exceptionnellement, car je n'ai pas d'autres moyens de diffuser rapidement et efficacement cette info, que dis-je cette opportunité gratuite, exceptionnellement. Cela aura lieu la semaine prochaine, c'est très court... En fin d'article, les informations en pdf.

     

    Une formation pour prévenir les violences faites aux enfants, les aider à se protéger, à s'exprimer...

     

    "Dans le cadre de nos activités SVS Martinique, je vous prie de bien vouloir diffuser dans vos réseaux respectifs les programmes de formation joint.

     
    Nous cherchons à intéresser le plus grand nombre d’enseignants, d’animatrices, de directeurs/directrices d’établissements scolaires, de psychologues scolaires, d’intervenants dans les écoles, d’agents publics et privés (associations) en charge de la prévention des risques en milieu scolaire ou en charge d’animation d’activités pour les enfants les bases + prévention en milieu scolaire), mais aussi les sages-femmes, gynécologues, obstétriciens, puéricultrices, auxiliaires-puéricultrices, infirmières, médecins, psychologues, psychothérapeutes (les bases + prévention en périnatalité ou prévention médicale).
     
    Les violences sexuelles sont un enjeu de société qu’il faut saisir à bras le corps afin de l’endiguer tel un virus dont on stoppe la propagation.
     
    Je sais pouvoir compter sur votre engagement.
     
    Salutations cordiales,
     
     
    Matthieu Gama
    Responsable développement international pour SVS
     
    Agissons ensemble pour la planète que nous lèguerons à nos enfants: n'imprimons que le strict nécessaire !"

     

     

     

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  • Bâtisseur de bonheur" : Kazabul

     

    Martinikids a le plaisir de compléter la présentation de l'espace culturel Kazabul Kazajeux.

     

    Tout d'abord, je vous propose de découvrir cet espace dans cette vidéo d'ATV.

     

     

    Je vous propose maintenant l'interview de Jean-Claude Malaud.

     

    Pouvez-vous présenter votre structure ?

    Kazabul Martinique est une librairie classique, qui existe depuis 17 ans à Fort-de-France. Nous avons commencé rue Blénac, c’était un petit garage au départ. Nous avons continué rue Victor Hugo. Jusqu’à une structure qui fait aujourd’hui 110 m². Nous avons démarré par la bande dessinée, puis nous sommes passés aux livres jeunesse et enfin à la littérature de jeunesse.

     

    Bâtisseur de bonheur" : Kazabul

     

    et depuis quand êtes-vous implanté en Martinique ?

    Nous existons depuis 1999 à Fort-de-France. Nous avons fait une petite incursion en Guadeloupe qui n’a pas très bien fonctionné.

    Nous restons à Fort-de-France, où nous touchons des gens des Trois-Ilets et de tout le sud. Et des gens du nord via le Carbet. Nous avons aussi des points relais. Nous pouvons livrer sur des sites au Carbet et à Rivière-Salée.

    Nous commandons des livres qui sont livrés sous 15 jours. Le prix est un prix Martinique (sauf pour les ouvrages scolaires, c’est un prix métropole), pas de supplément de transport.

    Nous faisons des listes scolaires, nominativement avec une liste à votre nom.

     

    Quelle est l’utilité d’une telle structure particulièrement sur notre territoire ?

    Nous n’avions pas de grandes prétentions. Nous avons démarré la bande dessinée en Martinique. Ce n’était pas un secteur très développé. Ça ne l’est pas forcément chez nos confrères.

    Nous avons continué dans ce domaine qui s’est énormément développé au niveau national et international depuis les années 2000.

    Les libraires qui ouvrent au niveau national ou en Angleterre notamment sont souvent des libraires de BD.

     

    Il y a deux types de BD. La BD traditionnelle, d’origine franco-belge et toute la nouvelle BD : les comics, les mangas…

     

    Comment en êtes-vous arrivé à ce métier ? Qu’est-ce qui vous a motivé ?

    J’ai fait des études économiques, j’ai passé un diplôme de libraire. Nous avons monté petit à petit l’entreprise. Depuis les années 2000, je travaillais en tant que libraire ou en relation avec les libraires. J’ai repris la librairie.

     

    Bâtisseur de bonheur" : Kazabul

     

    Avez-vous des conseils de lecture, de vidéos, d’auteurs, de sites internet ?

    Les conseils de lecture… ça dépend dans quel domaine.

    Il sort aux environs de 7000 BD par an, tout confondu 80 000 livres par an. Donc nous ne les avons pas tous.

    Nous avons un site sur lequel il a un million de livres.

    Les conseils de lecture… En BD, il y a autant de familles de produits qu’en littérature. Il y a des BD politiques, humoristiques, d’aventures… A chaque famille de produits et de sous-produits, nous pourrions vous conseiller un livre. C’est pareil pour la famille jeunesse, il y en a pour tous les goûts.

     

    Selon vous quels sont les 3 choses les plus importantes dont un enfant a besoin ?

    Tout dépend de l’âge. Je pense qu’il ne faut pas pousser l’enfant à lire des choses trop compliquées au départ, s’il n’a pas le goût pour la lecture. Il faut que ça vienne petit à petit. Il faut essayer de doser, non pas en fonction de son âge, mais de sa maturité.

    Certains enfants sont très matures à 4 ans, et ils commencent à lire, à 6 ans des petits romans. D’autres préfèreront des livres illustrés.

    Nous ne sommes pas déterminés. Quand un client arrive et demande un livre pour un enfant de 6/7 ans, nous lui demandons d’abord si cet enfant aime bien lire, s’il préfère les images. Et petit à petit, il se mettra à lire des romans. Il ne faut surtout pas forcer sinon, il sera vite dégouté.

    C’est pour cela que nous avons ouvert à la jeunesse et beaucoup de livres différents, chez des éditeurs différents qu’on ne retrouvera pas forcément dans d’autres commerces.

    Il y a du choix. En jeunesse notamment, nous avons des livres à base de pop-up sur Picasso, sur Matisse qui sont très ludiques et on apprend dès 5 ans à son niveau…

     

    S’il existait une école idéale selon vos aspirations comment la verriez-vous ?

    Ce serait une école qui s’adapte à chaque niveau d’enfant. Ce n’est pas le laisser aller. Il faut l’orienter, lui donner une expérience des choses. Le laisser plus libre dans ses lectures que comme on le fait actuellement. Lui laisser un grand choix de livres. Et même s’il a 8 ans et qu’il lit un livre de 4 ans et bien il lira un livre de 4 ans. Et c’est comme ça qu’il développera son expérience du livre. Nous ne sommes pas tous mature en même temps. C’est valable quand on est adulte aussi.

     

    Dans cette école idéale, il n’y aurait pas de bureau.

    Nous savons que le temps d’attention d’un enfant est d'environ 20 min, que fait-on des 40 min restantes ? Il faudrait fonctionner par flash.

    Je le constate quand des classes viennent. Si je leur parle de façon théorique, ils vont vite s’ennuyer. Il leur faut toucher le livre, le regarder, revenir, en discuter. Utiliser un peu l’humour aussi, les élèves aiment bien rigoler.

     

    Si un pas pouvait être engagé pour plus de mieux-être à l’école actuelle, que préconiseriez-vous ?

    Quand on est dans une école, on ne s’ouvre pas à l’extérieur. On est dans la classe, on imagine, on vit avec une théorie…

    Nous essayons de faire venir des auteurs qui vont dans les écoles. Les élèves peuvent montrer leur bande dessinée et comme ça il y a des échanges. Ce serait de rencontrer de vrais gens…

     

    Où se situe le magasin? Comment vous contacter?

    Le site web de kazabul martinique

    La page facebook

     

    Bâtisseur de bonheur" : Kazabul

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    "Bâtisseur de bonheur" : Kazajeux

     

    Martinikids est très heureux de vous présenter l’espace culturel et ludique Kazajeux.(L’interview de Kazabul suivra prochainement).

     

    J’ai fait la connaissance de Xavier en tant que parent d’élève dans une des écoles dans laquelle j’exerce. Il y a quelques mois, en début d’année scolaire, je suis entrée en contact avec lui pour cette interview. Il m’a proposé de revenir vers lui plus tard car il était en plein rush pour la création de ce magnifique temple du jeu.

     

    J’ai donc profité d’un mercredi après-midi pour y emmener ma fille, qui connaissait déjà ce lieu pour y avoir passé du temps avec son papa. Guidée par sa ferveur, nous sommes entrées, installées. J’ai été accueillie chaleureusement par le couple gérant du magasin, Xavier et Claire. Hannah a retrouvé Estéban son hôte du même âge. Petite émotion de retrouver un de mes élèves dans son contexte familial et d’apprécier son épanouissement dans cet univers du jeu.

     

    "Bâtisseur de bonheur" : Kazajeux

     

     

    Avant de commencer, je vous propose cette vidéo présentation du lieu. Kazajeux est en 2ème partie (à environ 1 min 55). Merci à Hubert Bornil et à ATV.

     

     

    Découvrez maintenant, l’interview de Claire et Xavier.

     

    "Bâtisseur de bonheur" : Kazajeux

     

    Pouvez-vous présenter votre structure ?

    Kazajeux est un magasin de jeux de société où l’on a la possibilité de découvrir des jeux de société en s’installant sur les différentes tables.

    Nous avons principalement des jeux à tester pour les adultes, les adolescents et aussi pour les enfants, des l’âge de 2 ans et ½ .

    Avec Kazabul, nous sommes deux entités juridiques différentes. Et l’objectif, en se mettant sur un espace commun est de pouvoir proposer un espace culturel et ludique en un même lieu.

     

    "Bâtisseur de bonheur" : Kazajeux

     

    Où et depuis quand êtes-vous implanté en Martinique ?

    Le magasin existe depuis deux mois (ndlr: avril 2016). A la base, nous avons une association « Jeux de société en Martinique » qui propose des jeux de société pour adulte depuis 4 ans.

    C’est parce que nous achetions tous nos jeux sur internet que nous avons eu le projet de monter le magasin pour arrêter d’acheter à l’étranger.

    Puisque les jeux n’existent pas en Martinique. C’est un projet que nous avons construit sur 2 ans.

    Ce magasin est donc tout jeune et rencontre déjà beaucoup de succès.

     

    Quelle est l’utilité d’une telle structure particulièrement sur notre territoire ?

    C’est déjà de rassembler des gens autour d’une table, quel que soit l’âge. Nous sommes dans une ère où nous avons beaucoup de jeux numériques, sur téléphones, tablettes, ordinateurs… Beaucoup de personnes attachées à leur télévision tout simplement.

     

    Le fait de jouer autour d’une table, on va se rassembler, quel que soit l’âge, c’est vraiment intergénérationnel.

    On apprend des règles, on apprend à se parler, à communiquer. On apprend à gérer des frustrations autour du jeu.

     

    Au niveau intellectuel, on va jouer sur des jeux de stratégie et de gestion, ou d’imagination dans des jeux totalement différents.

    Quelqu’un qui peut se sentir très frustré dans la vie, parce qu’il ne se sent pas à sa place, parce qu’il est démotivé, parce qu’il est dévalorisé ou autre, à travers le jeu et autour d’une même règle, les gens qui vont se rencontrer n’ont plus de différence de CSP (catégorie socio-professionnelle, ndlr).

     

    Toutes les personnes de classes sociales différentes, d’âges ou autre peuvent se retrouver autour d’une règle, et chacun valoriser ses connaissances. Du coup, j’ai rencontré des gens qui n’allaient pas bien dans leur vie et qui à force de jouer ont vu leur moral changer positivement. Car toutes les personnes qui viennent ici le font déjà dans un esprit « sain ». Même si l’on n’est pas bien, on a envie de rencontrer des gens et on a envie de se faire plaisir. Beaucoup de gens se sont sentis sauvé grâce au jeu. Des gens qui ont pu, dans leur vie professionnelle, monter en compétence parce qu’ils ont compris qu’ils pouvaient mettre en place des stratégies. Ils ont appris qu’ils pouvaient apprendre à lire, à faire plein de choses grâce au jeu.

    Moi, par exemple, j’ai été mauvaise perdante pendant de nombreuses années. Ça peut m’arriver encore de l’être, j’ai beaucoup progressé grâce aux personnes que j’ai rencontrées dans le jeu. C’est très formateur.

     

    Comment en êtes-vous arrivé à ce métier ? Qu’est-ce qui vous a motivé ?

    Déjà parce que, que ce soit Xavier ou moi, nous jouons aux jeux de société depuis petit. Avant de créer la boutique, nous voulions d’abord créer des jeux de société. Nous avons des jeux à la maison que nous avons voulu faire éditer, mais le monde de l’édition est très compliqué. Et même si nous créons un jeu très bon, si nous ne sommes pas dans la ligne d’édition des distributeurs, le jeu ne sortira pas avant 3 ans…

     

    Nous avons très vite compris que nous ne pourrions pas vivre comme ça. La solution alternative, pour continuer à créer des jeux, c’était d’être dans un magasin de jeux de société. Au bout d’un an et ½ où l’on a vu que nous ne pouvions pas faire éditer nos jeux, nous avons décidé de faire autre chose en restant dans le monde ludique.

    Avec l’association, la transition s’est faite naturellement.

     

    "Bâtisseur de bonheur" : Kazajeux

     

    Avez-vous des conseils de jeux ?

    Ce que je dis toujours quand les gens viennent, ça va dépendre du nombre de joueurs, de leur âge, des différentes sensibilités du public.

     

    Nous avons des jeux qui ont des chartes graphiques et les gens peuvent ne pas adhérer à certains thèmes.

    La plupart des jeux que nous avons peuvent avoir des règles complexes ou longues, le joueur va les assimiler plus facilement s’il adhère au thème du jeu.

     

    Tout dépend aussi de ce que les familles veulent travailler. Certaines familles viennent nous voir parce que les enfants ont une certaine agressivité, sont dans le combat entre eux. Ils viennent choisir des jeux de coopération, pour qu’ils jouent ensembles contre le jeu.

    Je n’ai pas de recommandation, ça dépend de ce qu’on a envie de faire.

     

    Selon vous quels sont les 3 choses les plus importantes dont un enfant a besoin ?

    La famille. Etre entouré. J’ai des familles qui veulent des jeux pour enfants. Mais où l’enfant doit jour seul. J’ai effectivement des jeux pour jouer seul, mais ce n’est pas ce que je recommande.

    On ne peut pas laisser un enfant tout seul se débrouiller avec un jeu.

    Il faut d’abord l’encadrer, d’abord lui expliquer, être avec lui, parce qu’il n’a pas envie d’être seul dans le jeu.

    S’il n’y a pas de famille, de frères et sœurs ou de voisins, ce n’est pas intéressant. Ça aide vraiment, à mon sens pour l’apprentissage.

    Mes recommandations seraient d’être à plusieurs, puisque ce sont des jeux de société.

     

    S’amuser. Le côté ludique. Nous avons des personnes qui viennent pour trouver des jeux intellectuels, parce que l’on apprend forcément quelque chose.

    Dans le jeu, on apprend plein de chose. Mon fils Estéban a appris à compter parce qu’il jouait à un jeu qui s’appelle « Las Végas ». On a des plaques avec des casinos, il fallait tirer des dés et faire des paris sur les plaques. Il a appris à compter parce qu’il avait envie de jouer avec nous et qu’il a compris le principe du jeu, du placement de dés et de compter les dés… On n’est pas obligé de choisir un jeu systématiquement « questions/réponses » pour appendre et s’amuser.

     

    Si l’on n’a pas envie de jouer, il ne faut pas se forcer, sinon ça se passera mal. Je le vois avec mon fils. Je vais vite m’agacer, il ne va pas s’amuser et ça ne va pas bien se passer.

     

    "Bâtisseur de bonheur" : Kazajeux

     

    La patience. Etre présent et attentif. Un enfant a besoin qu’on lui réexplique les règles, qu’on les lui répète, de faire avec lui. L’éducation prend du temps. Même si une règle a déjà été présentée, lui redire, revivre avec lui, prendre le temps.

     

     

    S’il existait une école idéale selon vos aspirations comment la verriez-vous ?

    Une école où l’on évoluerait en fonction des centres d’intérêt de l’enfant. C’est le cas dans le système Montessori. Le fait qu’il n’y ait pas de limite d’âge. Faire des classes par niveau intellectuel et pas par niveau d’âge, pour que les enfants ne s’ennuient pas.

     

    Bien sûr la présence du jeu, même si je n’ai pas la compétence d’un enseignant, sa connaissance technique pour cibler les apprentissages possibles dans tel ou tel jeu.

     

    Comment y verriez-vous les adultes (enseignants et encadrants) ?

    Avec des classes moins nombreuses. L’apprentissage est différent quand on est moins nombreux. On apprend plus vite.

    J’ai du mal à donner un avis parce que c’est un métier difficile, avec beaucoup de contraintes, d’élèves différents, qu’il faudrait peut-être plus de personnes. Ça n’aide pas à faire des programmes spécialisés, s’adaptant aux différents besoins des enfants.

     

    Où se situe le magasin? Comment vous contacter?

    Le site web de Kazajeux

    La page Facebook

     

    "Bâtisseur de bonheur" : Kazajeux

     

     

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